Newsletter août 2024

Newsletter Dr Thérèse Quillé août 2024

 

            Je profite du temps de vacances pour lire et je viens de découvrir le livre du Dr Wayne W. Dyer « la sagesse des anciens ». Il parle des auteurs, des poètes qui l’ont marqué. Il nous dévoile ainsi la sagesse qui se dégage de leurs écrits.

            Il nous parle ainsi d’une poétesse, Ella Wilcox (1850-1919) qui parlait déjà de l’influence de nos pensées, de notre état d’esprit sur notre entourage. Un champ d’énergie (l’aura)  entoure les êtres vivants. Ce champ d’énergie est créé par nos pensées et par notre façon de traiter nos expériences. Ce champ d’énergie vibre plus ou moins vite selon notre niveau de conscience. Ce champ d’énergie peut laisser des traces après le départ d’une personne. Il y a des lieux marqués par les souffrances qui s’y sont passés, mais aussi des lieux marqués par la joie d’      autres par le recueillement

            Nous colorons ainsi nos champs d’énergie en fonction de ce que nous pensons, en projetant autour de nous des vibrations gaies, tristes, agressives… Nous n’en avons évidemment pas conscience, mais si nous sommes de bonne humeur, gais…nous allons être sensibles aux êtres qui sont de bonne humeur, gais. Si au contraire nous sommes dans le ressentiment, la révolte, nous allons de la même manière ne remarquer que des êtres qui seront comme nous ! 

            C’est ainsi que nous créons par nos vibrations, que nous pouvons créer le ciel sur la terre. Considérons un verre d’eau à moitié vide : nous nous appesantissons sur le vide, sur le manque. Considérons-le maintenant comme à moitié plein, nous ressentons un sentiment d’abondance ! Pourtant c’est le même verre qui est à moitié vide ou à moitié rempli selon la manière de s’exprimer. Les deux manières sont aussi juste l’une que l’autre mais l’effet sur notre psychisme est tout à fait différent.

            Nous avons d’énormes capacités pour modifier les choses autour de nous par nos pensées. Les pensées de peur de crainte rendent plus probable l’événement craint. C’est ainsi que sont créées les guerres ! Alors créons autour de nous des pensées d’abondance, de tolérance, de concordes, d’entente pour construire un monde meilleur et il pourra advenir…

 

            Reprenons les paroles de Jésus tirées du « livre des Maîtres » de Baird Spadling, p: 277 au moment d’une réunion avec des personnes qui ont commencé à cheminer vers la réalisation (ce livre a été écrit suite à une rencontre entre un groupe de chercheurs dans les Himalayas avec des êtres réalisés, des Maîtres, dont Jésus, vers 1896 ) :

 

            Puis, tandis qu’on passait le pain à la ronde, il (Jésus) continua : Quand j’ai dit que j’étais élevé et que par mon ascension, j’attirerais tous les hommes à moi, je savais que cette expérience serait pour le monde une lumière grâce à laquelle chacun verrait de ses propres yeux et saurait qu’il peut être élevé comme moi. J’ai vu le ciel ici-bas, sur terre, en  plein milieu des hommes. Telle est la vérité que j’ai perçue, et la Vérité vous affranchira. Tous vous la reconnaîtrez. Il n’est qu’un seul troupeau et un seul berger. Si une brebis s’égare, il est bon d’abandonner les quatre-vingt-dix-neuf et de rechercher la centième pour la ramener au bercail.

            Dieu devrait être tout pour ses enfants. Tous sont à lui, car ils sont plus rapprochés de lui et plus chers à son cœur que les moineaux ou les lis des champs. S’il se réjouit de l’épanouissement des lis et note le chant des moineaux, combien plus couve-t-il du regard la croissance de ses chers enfants. Ils ne les jugent pas plus qu’il ne juge les lis et les moineaux, mais les associe avec bonté à sa grande cause. Nul ne sera laissé de côté quand il aura installé sa perfection. 

            J’ai eu la vision que si cet idéal pouvait être gravé en lettres d’or pur sur les murs des temples de la grande pensée du monde, il élèverait la pensée des hommes au-dessus de la boue et de la fange. Il placera leurs pieds sur le roc d’une fondation sûre d’où ils pourront sans crainte écouter mugir vents et marées. Tandis qu’ils s’y tiendront fermement et sincèrement ils y seront en sécurité. A cause de cette sécurité, de cette paix, de ce calme, ils aspireront aux hauteurs d’où l’homme perçoit sa véritable royauté.

            Ils peuvent aussi s’élever au-dessus de leurs semblables, mais ils n’y trouveront pas le ciel, car celui-ci n’est pas parmi les hommes. On ne découvre pas la perle de grand prix en marchant lourdement dans le chemin des peines, des tristesses, et des tribulations. On l’atteint bien plus facilement en rejetant tout esprit matériel et en renonçant aux lois qui enchaînent l’homme à sa roue éternelle. Avancez-vous, ramassez le joyau, incorporez-le, laissez briller sa lumière. Un seul pas direct vous permet, pourvu que vous en ayez la volonté, de gagner le royaume qu’autrement vous risqueriez de laisser échapper durant toute l’éternité.

            Considérez une âme qui insiste pour recevoir immédiatement et complètement l’illumination spirituelle et l’émancipation, ici, maintenant, et qui connait la relation de père à fils entre Dieu et l’homme. Non seulement elle ne tarde pas à voir que les possibilités divines se clarifient, mais elle s’aperçoit qu’elle peut les utiliser, et que celles-ci travailleront pour elle selon sa volonté. Pour une telle âme, l’histoire du Nouveau testament n’est ni une fiction ni un vague rêve réalisable seulement après la mort, mais un idéal élevé devant le monde en vue de la réalisation d’une vie d’amour et de service. Cet idéal est l’accomplissement divin pour tous, ici et maintenant.

            Les hommes partageront alors la vision qui fut la mienne quand j’ai dit : « Beaucoup chercheront à entrer mais ne le pourront pas, car étroite est la porte et resserré le chemin qui conduit à la vie éternelle ». Quiconque n’apprécie pas à sa vraie valeur l’idéal du Christ ainsi que le plan divin et parfait de coopération entre l’homme et Dieu ne saurait les réaliser. Pour celui-là, l’idéal devient un rêve, un mythe, un néant.

            La porte d’accès à cette omnipotente alchimie transformatrice de l’Esprit dans l’homme est ouverte à tous en permanence. Sa clef réside dans la communauté de pensée. Car les divergences dans les idéaux, les méthodes de salut, ou les grâces de l’amour de Dieu ont été provoquées par la pensée humaine et non par la pensée de Dieu. Quiconque ferme la porte aux bénédictions que Dieu destine immédiatement à tous ses enfants s’isole lui-même de celles que Dieu prodigue à l’Enfant Christ. Il perd le bénéfice de l’illumination spirituelle due à l’alchimie transcendante de l’Esprit Saint. Il cesse de profiter du pouvoir qui lui appartient et qu’il avait le droit d’utiliser au même titre que le Christ.

            Quiconque reconnaît ce pouvoir voit le lépreux se purifier instantanément, le bras desséché redevenir sain, et toutes les maladies corporelles ou psychiques s’évanouir à son contact. Par l’effet concentré de la Parole prononcée, les hommes unis à Dieu multiplieront les pains et les poissons. Quand ils distribueront le pain ou verseront l’huile à la foule, les provisions ne s’épuiseront jamais, et il en restera toujours en abondance. Les mers déchaînées se calmeront, les tempêtes s’apaiseront, et la gravitation fera place à la lévitation, car les commandements de ces hommes seront ceux de Dieu.

 

             Mettons à profit ce temps de vacances pour prendre conscience de ce qui nous sommes, de nos capacités à développer le divin en nous…