Newsletter Février 2025 Dr Thérèse Quillé
Si nous regardons les actualités : le monde va de plus en plus mal. Les guerres se multiplient, c’est toujours la loi du plus fort, du plus riche qui impose ses règles aux autres…
Pourtant, autour de nous il y a de plus en plus d’initiatives pour créer d’autres modes de relations entre les personnes : des habitats collectifs, de l’entraide, de la coopération. Dans les inondations par exemple, des personnes hébergent des voisins qu’ils ne connaissaient pratiquement pas. De plus en plus de personnes prennent le temps de réfléchir sur la finalité de la vie, s’intéressent à la spiritualité, et ce, en dehors des institutions religieuses officielles qui ont souvent dirigé les adeptes, mais en les considérant comme des enfants, comme des mineurs, en leur disant ce qu’il fallait faire, comment il fallait se comporter, mais sans leur donner les moyens d’approfondir réellement leur lien au divin.
Nous sommes humains, doués :
– d’un corps physique que l’on maîtrise bien. On a appris ce qu’il est bon de faire pour se maintenir en bonne santé. Pour nous aider dans ce rôle, on a institué un système médical. Mais parfois celui-ci fait des choix qui ne nous sont pas toujours adaptés parce que nous nous sommes tous différents. Aussi ce serait bon que l’enseignement du corps et de son fonctionnement soit enseigné dès l’école primaire, puis de manière plus approfondie par la suite y compris chez les adultes que nous sommes. Avec les moyens audio-visuels dont nous disposons cela est possible. Cela nous permettra de mieux comprendre et de mieux suivre les conseils qui nous sont donnés par les spécialistes de la santé, de prendre nos propres décisions…
Quand notre corps est déficient, nous ressentons de la fatigue, des douleurs, des nausées, des malaises. Nous pouvons être dans l’incapacité de nous déplacer normalement… Merci au corps médical de nous aider dans ces circonstances. Une bonne compréhension des causes de ces troubles nous permettra de mieux y faire face.
– d’un « système émotionnel » par lequel nous ressentons des émotions : de la joie, de la peur, de la colère, de la honte, de la tristesse… Et par lequel nous développons des sentiments (injustice, abandon, insécurité, culpabilité, de douleur morale, mais aussi de paix, de bien-être, de sécurité…).
La vie nous amène à vivre, à développer, à découvrir ces émotions ces sentiments. Et c’est la recherche du bien-être relationnel, avec les personnes de notre entourage qui nous amène à comprendre nos modes de relation, les modes de fonctionnement qui nous amènent de la reconnaissance, ou au contraire à la dévalorisation par nos proches.
Et c’est ainsi que depuis notre plus jeune âge, nous avons appris à distinguer les actions qui vont nous amener à avoir des liens sociaux plus ou moins agréables…
Souvent nous ne comprenons pas les réactions de notre entourage à notre égard. Le recours à un psychologue peut nous amener à comprendre mieux les impacts que nous avons sur les autres et à nous « corriger ».
– d’un « système spirituel ». En Harmonisation Globale, nous avons choisi d’appeler origine spirituelle tout ce qui ne vient ni du domaine physique, ni du domaine émotionnel, telles les influences inconscientes que nous vivons comme les formes-pensées, les influences de nos ancêtres, les influences d’autres vies…
Ici je voudrais évoquer par système spirituel ce qui nous relie à la Source. Nous avons une vie physique, nous avons une vie de relation, d’émotions, de sentiment, mais nous avons aussi une conscience, conscience d’être vivant, conscience de ressentir, d’exister.
C’est cette conscience d’être qui nous permet de rechercher, de comprendre ce que nous faisons ici sut terre. Jésus nous a parlé d’un trésor caché dans un champ : le royaume des cieux est semblable à un trésor caché dans un champ. Un homme l’ayant trouvé le recacha et, dans sa joie, s’en alla vendre tous ce qu’il avait et acheta ce champ.
Pour moi le trésor caché, c’est notre conscience. Notre expérience terrestre nous permet de retrouver notre lien à la Source, au Père ou créateur Père-Mère de l’Univers… et de nous. Selon Pierre Teilhard de Chardin, l’homme est avant tout un être spirituel faisant une expérience humaine.
Je vous invite à rester le plus souvent possible en « état de présence ». Cela permet, en étant relié à la partie divine en nous, de mieux faire face aux difficultés de la vie, de rester serein. Pour cela, il suffit de se centrer sur le Hara, notre centre de gravité, deux centimètres environ en dessous et en arrière de l’ombilic. Depuis ce centre on imagine des racines qui descendent jusqu’au centre de la Terre, et des antennes qui montent très haut dans le ciel, et on est ici et maintenant. Et tout ceci se fait simplement en utilisant notre imagination.
Cet état de présence se réalise en quelques secondes. L’idéal est bien évidemment d’être en état de présence le plus souvent possible. Au début il faut y penser souvent et après cela devient un automatisme comme quand on conduit sa voiture. Il faut y repenser si on est déstabilisé, si on doit avoir un entretien avec quelqu’un par exemple…
Je vous invite aussi à pratiquer régulièrement la méditation comme je l’ai développé dans la newsletter de décembre 2024. Au cours de la méditation, nous observons nos pensées, nous les acceptons, nous les reconnaissons pour ce qu’elles sont mais sans nous y attacher, nous les laissons partir. Nous reconnaissons que nous ne sommes pas nos pensées. Et nous continuons à rester à l’écoute de ce qui se passe en nous : nous nous mettons à l’écoute du divin en nous. C’est un processus difficile car on peut pratiquer longtemps sans que rien ne se passe sinon de la détente et un apaisement du mental, du corps. Puis parfois on peut ressentir une grande joie qui peut subvenir sans raison. Quand cela arrive, gouttons cette paix et pensons à remercier.
Par la méditation, l’état de présence, nous pouvons nous relier consciemment à notre divinité, au Père-Mère en nous.
Nous pouvons, quand nous sommes en méditation, ou en état de présence, émettre des pensées de santé, de bonne entente, de paix, de joie autour, sans réelle volonté, sans concentration, simplement comme un état d’être.
Citons Henri de Montfort dans « nourriture pranique » :
« Comme il y a contagion dans l’état de conscience où la maladie existe, il y a contagion immédiate et foudroyante de la paix, de la joie et de l’énergie… C’est le même processus qui préside à la Vie ou à la mort… Seul le taux vibratoire change et à un certain niveau de conscience, la haine, la maladie et les Forces de Mort perdent leur pourvoir. »
Au cours d’un travail de groupe entre amies, nous avons pu découvrir que nous recevions chacune des perturbations liées à des formes pensées, à des égrégores. Au lieu de traiter ces égrégores, nous avons choisi de simplement faire une ré-harmonisation collective entre nous sur notre lien à la Source, au divin. Quand nous avons à nouveau testé les perturbations liées aux égrégores, elles avaient disparues !
Notre lien au divin peut transformer beaucoup de choses en nous et autour de nous !