Tout d’abord nous allons parler du TRM lui-même.
Le TRM (Test de Réponse Musculaire) a été utilisé aux Etats-Unis (muscle testing) par Lovett en 1912, puis par Kendal en 1949. Dans les années 1960, le Dr Georges Goodheart, chiropracteur, développe la kinésiologie sur la base de ce test musculaire.
Ce test n’est pas le monopole des kinésiologues et nous l’appelons TRM. Il est très simple et peut être utilisé par tout un chacun.
Le principe : le tonus musculaire diminue pendant une ou deux secondes quand on est confronté à une perturbation.
La mise en œuvre du TRM :
Nous pouvons évaluer notre tonus musculaire, notre force musculaire. Chacun a un tonus musculaire particulier. Nous pouvons l’évaluer en demandant à une personne de lever le bras et en évaluant la force nécessaire pour que son bras baisse malgré sa résistance. Nous pouvons remarquer que nous arriverons mieux à lui faire baisser le bras si notre appui est plus près de la main (bras de levier plus important).
Nous pouvons aussi remarquer que lorsque la personne évoque une perturbation (par la parole par exemple quand elle exprime ce qui la préoccupe) ou rentre en contact avec la perturbation (en tenant un allergène par exemple) le tonus musculaire chute et le bras est beaucoup plus facile à abaisser malgré la résistance de la personne.
En HG, nous utilisons le TRM de manière très basique. Certaines écoles de kinésiologie l’utilisent de manière plus compliquée pour aboutir plus rapidement au diagnostic, mais, dans ce cas, la personne testée ne peut suivre les différentes réponses de son corps. Le kinésiologue lui donne le résultat de ses investigations, mais elle n’a pas pu suivre le déroulement. Elle n’a pas pu suivre le travail de recherche et a plus de mal à se saisir de la réponse. Pour moi, c’est le patient qui doit être au centre du processus de transformation, de guérison.
Il peut être utilisé sur tous les muscles du corps. Personnellement, je recommande de pratiquer le TRM sur le bras à l’horizontale en abduction complète, la personne testée étant assise ou debout. On teste ainsi le muscle deltoïde, un muscle puissant rarement traumatisé. (Si la personne a des douleurs, on peut utiliser tout autre muscle : doigts, jambes…). En position debout, mettre la main sur l’épaule opposée, pour éviter que le patient ne soit déséquilibré. On peut utiliser indifféremment le bras droit ou le bras gauche.
Quels que soient les muscles utilisés, le principe reste le même.
1. Évaluer la force musculaire du bras.
Ne pas presser trop fort pour ne pas « fatiguer le bras », choisir la zone de pression plus ou moins près de la main selon la force musculaire de la personne, pour que la personne puisse résister à une pression douce, mais pas à une pression plus forte.
2. Tester si la personne réagit à son prénom:
La personne dit : « je m’appelle … (son prénom) » (attention, toujours attendre une seconde après l’énoncé pour presser sur le bras) et l’opérateur essaye de faire baisser son bras.
Et effectuer un autre test quand la personne dit : « je m’appelle … (un autre prénom que le sien) », là aussi attendre 1 seconde et essayer à nouveau de baisser son bras.
Normalement, le fait de dire « je m’appelle … (un autre prénom que le sien) » doit faire baisser le tonus musculaire et donc le bras cède beaucoup plus facilement à la pression, alors que dire « je m’appelle … (son véritable prénom) » ne doit pas modifier le tonus musculaire : le bras résiste à la pression.
Quand ce n’est pas le cas, demandez si le deuxième prénom choisi n’est pas le deuxième prénom de la personne, dans ce cas, recommencez avec un autre prénom.
Ce peut être aussi le prénom de quelqu’un avec lequel la personne est en « intrication ». Là aussi, essayer un autre prénom qui n’évoque rien pour la personne.
Parfois aussi, en changeant le prénom à tester, il n’y a pas non plus de baisse du tonus du bras. On dit alors que la personne est en « inversion psychologique » (Dr Callahan), ou plutôt comme si le « subconscient » n’était pas disponible. Si on demande au consultant de dire une affirmation, la réaction du bras sera très aléatoire.
Pour faire revenir la personne « sur son nom » et que le bras soit plus fort avec l’évocation de son nom, il suffit généralement de stimuler le point « karaté », un point situé sur le bord externe de la main, à mi-distance entre la base du cinquième doigt et le pli du poignet. Vérifier ensuite que la personne répond bien à son prénom.
Vous pouvez alors utiliser le TRM avec cette personne.
Si le test du prénom est bon, on peut utiliser le TRM pour savoir ce qui perturbe ou non la personne.
3. Rechercher ce qui perturbe la personne :
– On demande à la personne d’évoquer ses problèmes. Elle va par exemple dire « insomnie », « douleur de l’épaule droite », « angoisse »,… Une seconde après cet énoncé, le praticien va essayer de baisser le bras. Si le bras est solide, ce qu’a dit la personne n’entraine pas de perturbation ; si le bras baisse, il y a perturbation en lien avec ce que la personne vient de dire.
Bien entendu la pression doit être sans saccades, pendant une à deux secondes et toujours avec la même force tandis que la personne testée résiste toujours de la même manière.
– On peut aussi, pour connaître quel produit est en cause dans une réaction allergique, faire tenir les différents allergènes possibles (nourriture, médicaments, produits ménagers…) par la personne et noter si l’un ou plusieurs d’entre eux font baisser le bras malgré sa résistance. Pour les allergènes aussi on peut demander à la personne d’évoquer l’allergène et de noter les modifications de la force musculaire du bras.
4. Rechercher l’origine du trouble
Ensuite, avec le produit ou la phrase perturbante, vous recherchez l’origine du trouble en utilisant le tableau que vous pouvez retrouver sur le site HG : www.harmonisationglobale.com .
Aller à « pratique de l’Harmonisation Globale », puis « Questionnement », puis « tableau de questionnement », que vous pouvez imprimer.
Parfois la personne pense qu’un événement est à l’origine de ses troubles. Vous pouvez ainsi tester si c’est effectivement, ou non, à l’origine du trouble présenté. Là aussi n’oubliez pas de rechercher les autres origines pour éviter les récidives.
Vous pouvez faire dire la phrase : « douleur au niveau de la hanche droite d’origine physique » et vous testez la force du bras. Le bras est faible, il y a une origine physique. Le bras est fort, il n’y a pas d’origine physique du trouble étudié (ici la douleur au niveau de la hanche droite).
De la même manière étudier s’il y a une origine émotionnelle, s’il y a une origine spirituelle.
Puis préciser, en commençant par les troubles d’origine spirituelle s’il y en a, la division (karmique, ancêtres,…) qui entraîne la chute du bras, en suivant le tableau, ce qui est a l’origine du trouble. C’est cet élément qu’il sera bon de traiter en HG pour commencer. Puis vous testerez s’il reste d’autres origines spirituelles et vous les ferez traiter jusqu’à ce qu’il n’y ait plus d’origine spirituelle au trouble.
Vous serez ensuite amené à rechercher dans les origines émotionnelles. Vous découvrirez qu’il y a certes des gros traumatismes qui sont à l’origine des troubles, mais parfois ce sont des événements oubliés comme la moquerie des autres enfants au collège, la sensation d’avoir été abandonné bébé, et même des émotions ressenties par la mère pendant que la personne était fœtus. Cela paraît invraisemblable, mais après traitement en HG, les troubles disparaissent !
Puis vous ferez des recherches dans les origines physiques et vous serez très étonnés de découvrir des effets à long terme de médicaments même arrêtés depuis longtemps, d’infections actuelles ou anciennes, mais aussi d’exposition à des ondes électromagnétiques…
Quand vous aurez trouvé les origines des troubles, il suffira de traiter ces origines en HG pour traiter le trouble en question.
NB : Parfois, après un traitement en HG, praticien et consultant veulent connaître l’origine de la perturbation qu’ils ont traitée. Il suffit alors d’employer le passé : « hier la douleur au niveau de la hanche droite avait une cause… ».
5. Autres utilisations du TRM
Le TRM peut être utilisé pour tester les différentes possibilités thérapeutiques : la personne énonce sa perturbation : le bras a une chute de tonus.
Puis la personne énonce sa perturbation en y associant le remède choisi (ce peut être un médicament (classique, homéopathique, plantes, fleurs de Bach, complément alimentaire, suppression de certains aliments), une plante, une méthode thérapeutique (chirurgie, homéopathie, médecine manuelle, géobiologie…), un thérapeute…
Quand cela améliore l’état de santé de la personne, le bras est plus fort.
On peut aussi pratiquer l’autotest, on peut se tester soi-même avec les doigts par exemple ou en notant, en position debout, si une proposition entraine une instabilité. Bien évidemment il faut s’entrainer pour avoir une réponse fiable à l’autotest.
Le TRM peut aussi être utilisé pour choisir un vin en fonction de la personne que vous invitez, pour savoir ce qui est le mieux pour vous aujourd’hui… Attention, cela n’est valable qu’au moment où vous faites le test, si un événement intercurrent se produit ce que vous aviez trouvé au TRM peut ne plus avoir de pertinence.
Le TRM peut aussi être utilisé pour chercher les aliments les plus sains : vous pouvez comparer du lait frais, du lait UHT, du lait en poudre… et vous rendre compte que le lait UHT est vraiment très perturbant pour la santé !
Surtout ne vous découragez pas, la pratique du TRM et surtout l’autotest au TRM demande un long entraînement. Si les résultats vous paraissent erronés, recommencez un autre jour avec la personne, essayez de pratiquez à plusieurs, voyez si vous arrivez aux mêmes résultats (en posant les mêmes questions).
On peut imaginer ce que la pratique du TRM pourrait modifier dans la pratique de la médecine :
On ne ferait que les examens nécessaires, on ne ferait pas tout une série d’examens pour rechercher par exemple quel est le virus qui est à l’origine des troubles présentés par le patient.