Newsletter août 2025

Newsletter août 2025

Bonjour à tous, 

            Cette fois nous allons parler des difficultés que nous rencontrons dans nos vies par ignorance, mauvaise compréhension de notre place ici, sur terre.

            Je vais citer depuis le livre : « La vie des Maîtres », les explications que Jast, un des Maîtres rencontrés par les chercheurs-explorateurs dont Baird Spadling, l’auteur du livre, faisait partie a données. Les explorateurs ont demandé à Jast des explications sur Jésus, sa présence parmi les Maîtres… (Chapitre 10 de la deuxième partie du livre des Maîtres, p 264 de l’édition 2024). Le texte est un peu long mais très intéressant, très riche d’enseignement, à mon sens. Nous y reviendront dans les prochaines newsletters. N’hésitez pas à apporter vos réflexions.

 

            L’un de nous demanda si Jésus habitait avec les Maîtres que nous connaissions. Jast répondit : Non, Jésus ne vit pas avec nous. Il est simplement attiré vers nous par nos pensées communes, de même qu’il est attiré vers tous ceux qui ont des pensées communes avec lui. Jésus, comme toutes les grandes âmes, ne demeure sur la terre que pour servir.           

            Jast continua : Ce fut pendant son séjour dans l’Arabie du Nord que Jésus a eu accès à une bibliothèque dont les livres avaient été rapportés de l’Inde, de la Perse, et de la région transhimalayenne. Ce fut son premier contact avec la doctrine secrète de la confraternité. Cet enseignement eut surtout pour résultat d’ancrer plus fortement en lui la conviction que le véritable mystère de la vie divine s’exprime par le Christ dans chaque individu. Il comprit que, s’il voulait l’exprimer pleinement, il lui fallait renoncer à toutes les formes d’adoration pour n’adorer que Dieu seul, Dieu s’exprimant à travers l’homme. Pour compléter la démonstration, il lui fallait s’éloigner de ses maîtres, quitte à leur déplaire. Cela ne l’arrêta pas un instant, car il était indéfectiblement dévoué à sa cause et percevait les services incalculables qu’il pouvait rendre à l’humanité.

            Il eut la vision d’un homme accédant au pouvoir sublime de cette immense présence intérieure, la vision d’un puissant fils de Dieu possédant la sagesse divine dans sa plénitude. Il vit un homme devenu riche pour avoir répandu la richesse de tous les trésors de Dieu, fait couler la fontaine des Eaux Vivantes, extériorisé le Seigneur dans sa foi de miséricorde et de sagesse. Si un tel homme devait s’incarner sur terre, il fallait qu’il se présentât en se prévalant de toutes ses possessions. Ensuite, il lui fallait vivre la vie sainte avec des mobiles purs, et la démonstration suivrait. C’est à la présence manifeste de cette vie que le nom de Christ a été donné.

            Jésus affirma donc audacieusement en public que le Christ demeurait en lui et en chacun. La voix céleste qui le proclama fils bien-aimé proclamait également que tous les fils de Dieu sont héritiers conjoints et frères les uns des autres. Cette époque fut marquée par son baptême. L’Esprit descendit du ciel sur lui comme une colombe et demeura en lui. Jésus déclara également que nous étions tous les dieux incarnés. Il enseigna que l’ignorance était cause de tous les péchés. Il vit que pour pratiquer la science du pardon, il fallait être bien éclairé sur le fait que l’homme a le pouvoir de pardonner tous les péchés, discordes, et inharmonies. Ce n’est pas Dieu qui pardonne les péchés, car Dieu n’a rien à voir avec les péchés, les maladies et les discordes humaines. C’est l’homme qui les a fait naître et qui est seul à pouvoir les faire disparaître ou à les pardonner.

            L’ignorance consiste à méconnaître la pensée divine, à ne pas comprendre le principe créateur dans ses relations avec l’homme. On peut avoir toutes les connaissances intellectuelles et toute l’expérience possible des affaires du monde. Cependant, si l’on ne reconnaît pas que le Christ est la substance vivante de Dieu qui vitalise l’être intime, on se montre grossièrement ignorant du facteur le plus important qui gouverne la vie. Il y a de l’inconséquence à demander à un père parfaitement juste et humain de guérir une maladie ou un péché. La maladie est la conséquence du péché, et le pardon est un facteur important de guérison. La maladie n’et pas, comme on le croit généralement, une punition envoyée par Dieu. Elle résulte de ce que l’homme ne comprend pas son moi véritable. Jésus enseigna que la vérité rend libre, et sa doctrine survécut à celle de ses maîtres en raison de sa pureté.

            Quand Pierre dit qu’il avait pardonné sept fois, Jésus dit qu’il pardonnerait soixante-dix sept fois et continuerait jusqu’à ce que le pardon fût universel. Pour pardonner la haine, il centra son attention sur l’amour, non seulement quand la haine s’approchait de lui, mais quand il la voyait se manifester dans le monde environnant. La Vérité était pour lui une lumière individuelle susceptible de guider hors de l’obscurité quiconque l’applique intelligemment. Il savait que tout triomphateur fait alliance avec son Seigneur pour pardonner continuellement les péchés et faire face à toute erreur avec la vérité. C’est ainsi qu’il s’occupait des affaires de son Père. Il vit et comprit que c’était le seul moyen de transformer le monde et de faire prévaloir la paix et l’harmonie parmi les hommes. C’est pourquoi il dit : « Si vous pardonnez leurs offenses aux hommes, votre Père céleste vous pardonnera aussi.

            Pour apprécier cette affirmation à sa pleine valeur, vous demanderez peut-être : « Qui est le Père ? » Le Père est Vie, Amour, Puissance, et Domination, toutes choses qui appartiennent à l’enfant par héritage naturel. C’est ce que Paul voulait dire en écrivant que nous étions héritiers conjoints avec Christ du royaume de Dieu. Cela ne signifie pas que l’un possède plus que l’autre, que l’aîné ait la meilleure part, et que le reste soit partagé entre ses autres enfants. Héritiers conjoints avec le Christ signifie participer également à toutes les bénédictions du royaume de Dieu.

            Certains nous accusent de vouloir nous égaler à Jésus. Ils ne comprennent pas la signification de la communauté d’héritage. Je suis sûr qu’aucun de nous ne se permettrait de dire qu’il a atteint, dans la blancheur de la pureté, le même plan d’illumination que le grand Maître. Héritier conjointement veut dire avoir même pouvoir, même force, même degré d’intelligence. Cependant chacun de vous comprend pleinement la vérité de la promesse de Jésus à tout enfant de Dieu, à savoir que tout vrai disciple participe au même titre que lui des qualités de la divinité.

            Nous comprenons admirablement Jésus quand il dit : « Soyez parfaits comme votre Père céleste est parfait ». Cette grande âme n’a jamais demandé à ses disciples un effort intellectuel ou moral impossible. En demandant la perfection, il savait ne demander qu’une tâche réalisable. Bien des gens se sont confortablement installés dans la croyance que la perfection du Maître est inaccessible parce que le Maître est divin. Ils considèrent comme absolument inutile qu’un autre membre de l’humanité essaye d’imiter les œuvres merveilleuse de Jésus. D’après eux, il ne reste, pour sculpter la destinée d’une vie, rien de meilleur, de plus habile, ou de plus scientifique que la volonté humaine. La doctrine du grand Maître sur ce sujet est claire. Bien qu’il faille un peu de volonté humaine pour démarrer, celle-ci ne joue pas un grand rôle dans l’ensemble. C’est l’intelligence divine qui joue le rôle majeur. Que de fois n’a-t-on pas répéter : « Vous connaîtrez la vérité, et la vérité vous affranchira ».

            Transposez cela dans le monde physique qui nous entoure. Dès que les hommes connaissent à fond une loi physique, ils sont libérés de leur ignorance dans le domaine de cette loi. Dès que les hommes ont su que la terre était ronde et tournait autour du soleil, ils ont été libérés de l’idée vétuste d’une terre plate et d’un soleil qui se couche et se lève.  Dès que les hommes seront libérés de la croyance qu’ils sont des corps soumis aux lois de la vie et de la mort, ils s’apercevront qu’ils ne sont nullement esclaves de toutes les limitations humaines et peuvent, s’ils le veulent, devenir des fils de Dieu. Dès l’instant qu’ils ont compris leur divinité, ils sont libres de toute limitation et mis en possession de la force divine.

            L’homme sait que la divinité est à l’endroit où son être vient le plus directement en contact avec Dieu. Il commence à s’apercevoir que la divinité est la vraie vie de tous les hommes. Elle ne s’injecte pas de l’extérieur en chacun de nous. Les idéaux que nous apercevons dans la vie d’autrui prennent racine dans notre propre vie. Conformément à la loi divine, ils se multiplient selon leur espèce. Tant que nous croirons à la puissance du péché et à la réalité de ses effets, nos propres vies seront dominées par la punition du péché. A mesure que nous répondrons à toute pensée d’inharmonie par de véritables pensées de justice, nous prépareront la moisson d’un grand festin spirituel qui suivra avec certitude le temps des semailles. Le pardon a donc une double mission. Il libère à la fois l’offenseur et celui qui fait miséricorde, car à l’arrière plan de la loi de pardon il existe un amour profond et rayonnant, fondé sur un principe. Cet amour désire donner pour le plaisir de donner, sans autre idée de récompense que l’approbation du Père selon ces paroles : « Celui-ci est mon fils bien-aimé en qui je prends mon plaisir. »

            Elles s’appliquent à nous aussi bien qu’à Jésus. Vos péchés, maladie et discordes ne font pas plus partie de Dieu ou de votre vraie personnalité que les champignons ne font partie des plantes auxquelles elles s’attachent. Ce sont de fausses excroissances rassemblées sur votre corps à la suite de pensées erronées. L’idée de maladie et la maladie ont un rapport de cause à effet. Supprimez, pardonnez la cause, et l’effet disparaîtra. Supprimez les idées fausses, et la maladie s’évanouira.

            Telle est la seule méthode de guérison à laquelle Jésus avait recours. Il supprimait la fausse image de la conscience du patient. Pour cela il commençait par surélever les vibrations de son propre corps en reliant ses pensées à la pensée divine. Il les maintenait fermement à l’unisson de l’idée parfaite conçue par le Saint-Esprit pour l’homme. Son corps vibrait à l’unisson de Dieu. Il devenait alors capable d’élever au même niveau les vibrations corporelles des malades qui s’adressaient à lui. C’est ainsi qu’il éleva la conscience de l’homme à la main desséchée au point où cet homme put supprimer de sa propre conscience l’image de sa main desséchée. Alors Jésus fut en mesure de lui dire : « Etends ta main. » L’homme l’étendit, et elle devint saine.

            Ayant élevé les vibrations des son propre corps en voyant la perfection divine chez tous, il fut capable d’élever celle du malade jusqu’à enlever complètement de sa conscience l’image de l’imperfection. La guérison fut instantanée et le pardon total.

            Vous découvrirez bientôt qu’en fixant avec persévérance vos pensées sur Dieu, vous pouvez élever les vibrations de votre corps au point où elles se fondent harmonieusement avec celles de la perfection divine. Alors vous ne faites plus qu’un avec elle et par conséquent avec Dieu. Vous pouvez influencer les vibrations corporelles des gens avec qui vous entrez en contact de manière à ce qu’elles voient la même perfection que vous. Vous avez alors rempli complètement votre part de mission divine.

            Si au contraire vous voyez l’imperfection, vous abaisserez les vibrations jusqu’à provoquer l’imperfection. Vous recueillerez alors inévitablement la moisson de la graine que vous avez semée.

            Dieu travaille à travers tous les hommes pour exécuter son plan parfait. Les pensées d’amour et de guérison qui émanent continuellement des cœurs humains constituent le message propre de Dieu à ses enfants. Telles sont les pensées qui maintiennent les vibrations de nos corps en contact avec les vibrations divines et parfaites. Cette graine est la parole de Dieu qui trouve à se loger dans tout cœur réceptif, conscient ou non de sa nature divine. Quand nous centrons entièrement nos pensées sur la perfection divine conçue par Dieu pour chacun, nos corps vibrent harmonieusement à l’unisson avec la pensée de Dieu. C’est alors que nous recevons notre héritage.

            Pour faire pousser la récolte abondante de l’intelligence spirituelle, il faut qu’il en soit continuellement ainsi. Nos pensées doivent en quelque sorte saisir les pensées parfaitement harmonieuses de Dieu envers l’homme, son fils bien-aimé. Par notre attitude de pensée, nos actes, et nos paroles par les vibrations ainsi mises en mouvement, nous avons le pouvoir de nous rendre esclaves, ou au contraire de nous libérer, de pardonner les péchés de la famille humaine toute entière. Une fois que nous avons choisi de modeler nos pensées selon une ligne de conduite définie, nous ne tardons pas à nous apercevoir que nous sommes soutenus par l’omnipotence elle-même. Soumettons-nous à la discipline nécessaire pour assurer la maîtrise de nos pensées. Cela nous vaudra le glorieux privilège de disposer du pouvoir qui libère de l’esclavage par l’entremise de la pensée divine.

            Toutes les guérisons de Jésus étaient basées sur la suppression des causes mentales. Nous autres, nous estimons nécessaire de ramener l’idéalisme de Jésus à la pratique. Ce faisant, nous découvrons ne faire que ce qu’il avait commandé. Beaucoup de péchés s’évanouissent dès que l’on a projeté les premiers rayons de lumière dans l’obscurité où ils se conçoivent. D’autres sont plus solidement enracinés dans la conscience, et il faut de la patience et de la persévérance pour en triompher. L’amour miséricordieux du Christ finit toujours par prévaloir si nous lui ouvrons largement la porte sans lui susciter d’obstacles. Le vrai pardon commence dans le cœur de l’individu. Il apporte pureté et bénédiction à tout le monde.

            C’est tout d’abord une réforme des idées. Comprenez que Dieu est la Pensée Unique, pure et saine, et vous aurez fait un grand pas vers l’immersion dans les courants d’idées pures. Accrochez-vous fermement à cette vérité que la pensée de Christ trouve un chemin parfait à travers vous. Cela vous installera dans ces courants d’idées constructives et harmonieuses. Maintenez-vous toujours dans le flot continu des pensées d’amour que Dieu répand sur ses enfants. Vous ne tarderez pas à voir le monde sous le nouveau jour d’un organisme de penseurs. Vous saurez que la pensée est le plus puissant remède de l’univers, le médiateur entre l’esprit divine et les maladies corporelles ou inharmonies de toute l’humanité.

            Quand une discorde s’élève, prenez l’habitude de vous tourner immédiatement vers la pensée de Dieu, le royaume intérieur. Vous aurez un contact instantané avec les idées divines et vous constaterez que l’amour de Dieu est toujours prêt à apporter son baume de guérison à ceux qui le cherchent.

            Jésus a aujourd’hui pour but d’effacer de la conscience humaine le pouvoir du péché et la réalité de ses conséquences. Issu du cœur de l’amour, il vint sur terre avec l’intelligence des relations entre Dieu et l’homme. Il reconnut librement et courageusement que l’esprit est l’unique pouvoir. Il proclama la suprématie de la loi de Dieu. Il enseigna son application à tous les actes de la vie, sachant qu’elle transformerait les hommes défaillants en des êtres rayonnants. Il annonça ainsi le droit à la santé parfaite, royaume de Dieu sur la terre.

            Puis Jast se tut.

 

            Je vous invite à lire et à relire ce texte, à le méditer. Je pense qu’il apporte une réflexion sur notre vie d’humain. Combien de fois entend-on : si Dieu existe, si Dieu est amour, s’il est tout puissant… Pourquoi y a-t’il tant de souffrance, de guerres, de maladies ?

            Dieu s’exprime à travers nous, à travers ses créatures. Il ne s’impose pas, il nous laisse la liberté, le libre-arbitre. Jésus a compris cela et nous l’a enseigné. Il a ainsi pu guérir les malades en rayonnant l’amour autour de lui et en permettant aux êtres qui s’ouvraient à son message d’amour de se pardonner et de recouvrer la santé.

            Nous sommes co-héritier du pouvoir divin en nous. A nous de l’accepter, de le vivre…

            L’intelligence dont il est question n’est pas l’intellect, mais c’est l’intelligence du cœur, la partie de nous directement reliée à l’intelligence divine, celle qui permet aux thérapeutes d’aider leur semblable, celle qui permet aux artistes de créer la beauté, celle qui permet aux poètes de partager, d’exprimer leurs ressentis…

            Quand nous nous mettons en « état de présence », c’est à cette force que nous nous relions, c’est cette force que nous laissons rayonner autour de nous.

 

            Je souhaite, pour commencer le travail à partir de ce texte, évoquer le terme « pardon ». C’est un terme souvent galvaudé. Combien de personnes disent qu’elles ont pardonné simplement parce qu’elles ont accepté de reprendre contact avec la personne. Elles ont simplement accepté de ne plus mettre en évidence la blessure, les différents, mais il y a toujours en elle le poison de l’incompréhension, du rejet, de la jalousie… Ces mémoires même si elles ne sont plus en surface, restent souvent dans l’inconscient et vont être la cause de pathologies, de troubles émotionnels, sociaux…

            Pardonner, ce n’est pas enterrer les blessures, mais au contraire les reconnaître, les accepter, avancer dans la compréhension. Cela demande du temps, c’est tout un  travail intérieur qu’il est nécessaire de faire. Il ne s’agit ni de se laisser marcher sur les pieds : sinon ce serait un manque de respect envers soi-même, ni de faire comme si les événements n’avaient pas existé, c’est là qu’on se détruit, mais d’aller au-delà. Oui, les choses se sont passées comme cela, je les reconnais. Je peux reconnaître ma part de responsabilité devant cet état de fait, peut-être ai-je involontairement pris une attitude que la personne n’a pas comprit ? C’est important aussi de reconnaître ses erreurs pour éviter de les recommencer encore et encore, mais sans jamais se culpabiliser. La culpabilité entraine un blocage dans notre champ mental. Nous avons fait des erreurs. D’ailleurs si nous nous remettons dans les mêmes circonstances, avec ce que nous savions à l’époque des faits, nous referions la même erreur !

            Pour pardonner aux autres, il est nécessaire de commencer par s’aimer soi-même, se respecter et laisser l’amour et le respect rayonner autour de nous. Ainsi nous pourrons reconnaître dans la personne qui nous a blessés, les raisons qui l’ont amenée à prendre cette position et l’aimer malgré les malentendus. C’est à mon sens la source véritable de la non-violence, une force exprimée par Gandhi ou Martin Luther King : se transformer soi-même pour permettre à l’autre de se transformer.

 

            Je vous invite à méditer sur le texte Jast, à pratiquer l’état de présence : se centrer sur le Hara, se relier à la Terre et au cosmos, puis ouvrir son cœur et laisser l’énergie rayonner en soi et autour de soi…