Newsletter Mai 2025
Aujourd’hui, ou plutôt cette nuit, c’est la pleine lune du Wesak. Un grand moment où les êtres éveillés comme Jésus, Bouddha et beaucoup d’autres se rassemblent et pendant deux jours encore pour envoyer beaucoup de lumières à tous les hommes de bonne volonté. Un magnifique moment pour se relier à cette « fête » mondiale… en méditant, en restant en état de présence, en relayant cette lumière dont le monde a tant besoin.
Il semble que les personnes qui ont le pouvoir sur terre, qui gèrent les finances mondiales, sont de plus en plus fermées aux souhaits de la plus grande partie des humains de vivre en paix, en harmonie les uns avec les autres, de s’entraider…
Peut-être que l’élection de Léon XIV apportera un début de changement ? En tout cas, je le souhaite ardemment.
Je souhaite aujourd’hui rappeler dans le livre « la vie des Maîtres » de Baird Spadling, p : 153 : les paroles de Jésus :
Quand j’ai dit : « Je suis le
chemin, la vérité et la vie », je n’avais pas l’intention d’apporter à
l’humanité l’idée que j’étais à moi seul l’unique lumière véritable. J’ai dit
également : « Autant il y en a qui sont conduits par l’esprit de
Dieu, autant il y a de fils de Dieu ». Quand j’ai dit : « Je
suis le fils parfait, le Fils Unique engendré de Dieu chez lequel le Père prend
son plaisir », j’entendais affirmer à l’humanité entière que l’un des enfants de Dieu voyait, comprenait, et
proclamait sa divinité. Cet enfant voyait que sa vie, ses actes, et son
existence résidaient en Dieu le grand principe
Père-Mère de toutes choses. Il proclama ensuite qu’il était le Christ, le
fils unique engendré de Dieu. Puis en vivant la vie sainte d’un cœur sincère et
persévérant, il devint ce qu’il proclamait être. Gardant les yeux fixés sur cet
idéal, il en remplit son corps tout entier et le but recherché fut atteint.
Toute personne qui se relie à sa divinité, à son moi divin et qui se laisse guider par ce soi divin progresse vers la divinité. Chacun de nous peut ainsi laisser le Père, son moi divin agir en lui. Jésus l’a fait et invite chacun à faire de même. Chacun est une émanation du grand principe Père-Mère, mais il y a encore beaucoup de voiles en nous qui nous empêchent d’y accéder en conscience. Cultivons la paix, l’amour, tournons-nous vers notre Source. Reconnaissons nos blessures, nos erreurs, nos ignorances et éclairons-les à la lumière de la Source, c’est ainsi que nous nous libérerons, nous pourrons retrouver la joie, la paix, l’harmonie en nous et autour de nous. Nous nous en sentons incapables, mais des êtres comme Jésus, comme Bouddha sont là pour nous y aider, surtout en ce moment du Wesak.
Pourquoi tant de gens
ne m’ont-ils pas vu ? C’est parce qu’ils me mettent sur un piédestal, et
me situent dans l’inaccessible. Ils m’ont entouré de miracles et de mystères,
et m’ont situé loin des gens du peuple pour les quels j’éprouve un amour
indicible. Je ne me suis pas retiré d’eux, mais eux se sont retirés de moi. Ils
ont dressé des voiles, des murs, des séparations, et des médiateurs ainsi que
des images de moi-même et des proches qui me sont chers. Chacun de nous fut
entouré de mythe et de mystère, jusqu’à paraître si éloigné que l’on ne sut
plus comment nous atteindre.
L’église s’est souvent positionnée comme intermédiaire entre Jésus et notre divinité en nous. L’église a institué des règles, des lois, ce qu’il fallait croire ou non, ce qu’il fallait faire pour avoir « la vie éternelle ». Elle a réservé la recherche spirituelle aux spécialistes, aux religieux, les laïcs devant suivre les indications de ceux-ci.
On prie et on supplie
ma mère chérie et mon entourage et on nous tient ainsi dans des pensées
mortelles. En vérité, si on voulait nous connaître tels que nous sommes, on
souhaiterait nous serrer la main comme vous le faites aujourd’hui et on le
ferait. Si l’on voulait abandonner toute superstition, on nous parlerait comme
vous le faites. Vous nous voyez immuables tes que nous sommes. Combien mous
aimerions que le monde entier le sache ! Quel réveil, quelle réunion,
quelle fête !
Jésus est en quelque sorte, comme c’est souvent dit dans le livre des Maîtres, notre frère aîné. Nous pouvons nous aussi retrouver notre connexion à la Source, au divin.
Vous nous avez
entourés si longtemps de mystère qu’il n’y a rien d’étonnant à ce que le doute
et l’incroyance aient fini par prédominer. Plus vous fabriquez d’images et d’idoles,
et plus vous nous entourez de mort, plus vous nous rendez inaccessibles. Plus
vous projetez profondément le doute et l’ombre, et plus l’abîme de la
superstition deviendra large et difficile à franchir. Si vous vouliez nous
serrez audacieusement les mains et dire : « Je vous connais »,
alors chacun pourrait nous voir tels que nous sommes. Il n’y a pas de mystère
autour de nous ni autour de ceux que nous aimons, car nous aimons le monde
entier.
Nous pouvons aussi reprendre les paroles des évangiles : (Mathieu XIII 44) celui qui trouve un trésor dans un champ, vend tout ce qu’il possède pour acheter le champ et ainsi posséder le trésor. Le trésor c’est la divinité en nous. Mais il s’agit de la mettre dans un terreau fertile, de la protéger des oiseaux, de ne pas la laisser se dessécher ou de se faire étouffer par les mauvaises herbes (Mathieu XIII 4). Cultivons la connaissance de nous-mêmes,
La plupart des gens
n’aperçoivent que la fraction de ma vie qui s’est terminée sur la croix. Ils
oublient que la plus grande partie en a été vécue sous la forme actuelle. Ils
oublient que l’homme continue de vivre, même après une mort apparemment
violente. On ne peut pas détruire la vie. Elle continue encore et toujours, et
une vie bien vécue ne dégénère ni ne disparait jamais. La chair elle-même peut
devenir immortelle et ne plus changer.
Tous les êtres qui ont quitté leur corps physique continuent d’exister à travers leur âme, leur esprit. Ils continuent à émettre des pensées, à aider les personnes qu’ils ont laissées… Mais nos frères ainés comme ils aiment à se faire appelés, Jésus, Bouddha, Marie, Osiris, nos guides,… continuent de nous aider dans notre évolution. Pensons à faire appel à eux : ils n’interféreront pas avec notre devenir si nous ne faisons pas appel à eux. Mais plutôt que de leur demander des poissons, demandons-leur de nous apprendre à pêcher.
Continuons à méditer, à nous mettre à l’écoute de la Source en nous, continuons à rester en état de présence le plus souvent possible.
Centré au niveau du Hara, ancré à la terre et au cosmos, ouvrons notre cœur, laissons-nous recevoir les influx, les rayonnements d’amour, et rayonnons-les autour de nous. Cela nous fera avancer, nous transformera et aidera chacun à le faire aussi.
Cordialement